Il est membre du Conseil d’Administration de Cancer Osons depuis le début de cette année et a choisi, pareil à plusieurs angevines et angevins, de rejoindre la cohorte des 45 000 volontaires qui encadrent les Jeux Olympiques de Paris 2024. Il est affecté aux sports équestres sur le somptueux site du château de Versailles. Il est ravi. On le serait à moins.
« Je suis « team members Event services », explique Jacques Foucault, retraité installé à Murs-Erigné (49). Touché par un cancer de la prostate, en cours de soins, cela ne l’a pas empêché de répondre à l’appel lancé par le Comité Olympique des JO de Paris. « Ça me fait du bien. C’est tellement super et superbe », précise-t-il en prenant son poste dans les tribunes, juste au-dessus de l’entrée des chevaux pour le saut d’obstacles de la compétition équestre, dans le parc du château de Versailles. Comme environnement de travail, même bénévole, on ne peut rêver mieux.
Intégré au sein d’une équipe de 50 volontaires, tous habillés de pied en cap par l’organisation, Jacques est au service des spectateurs pour la moitié de la journée. Ce petit groupe scanne les billets aux entrées, oriente les spectateur et assiste les spectateurs à mobilité réduite (PMR) en les transportant dans des petits véhicules électriques 5 places sponsorisés par le constructeur Toyota. Très utile pour le concours complet où il faut beaucoup se déplacer.
« Je suis aussi en tribune pour orienter les gens vers leurs places , gérer les flux et les besoins divers . J’ai même eu un activiste Greenpeace qui criait à chaque fois que les japonais entraient en piste : « libérer Paul Watson » ( fondateur de l’ONG Sea Shepherd actuellement détenu à la prison de Nuuk au Groenland -NDLR) », poursuit Jacques. « Il a été extrait de la tribune ».
Si le site de Versailles est agréable, certaines moins surchauffé que les sites parisiens, il faut beaucoup marcher. « Chaque allée à remonter ou pour revenir fait environ 1km que tu dois faire à pied », précise Jacques. « Les premiers jours en tribune, j’ai pu profiter « royalementdu spectacle grandiose que sont ces épreuves équestres ». Il a également profité pleinement de l’ambiance générale des ces Jeux Olympiques en France, et notamment au moment où les 3 cavaliers français, dont un angevin, Nicolas Touzaint, sont rentrés et sortis de piste pour être médaillés d’argent par équipe.
Diffusé par le magazine Rose Up, à l’attention de celles et ceux qui côtoient des femmes touchées par un cancer, le « petit guide pour consoler une personne malade », peut aussi s’appliquer aux hommes, aussi nombreux, à être touchés par la maladie.
S’il est avéré que les hommes ont toujours des difficultés à parler de leur cancer, comme s’ils se sentaient diminués, il n’en reste pas moins vrai qu’ils souffrent, au moins autant que les femmes. Mais par crainte que les autres ne se moquent de ce qu’ils considèrent comme une défaillance, ils préfèrent le plus souvent se replier sur eux-mêmes et souffrir en silence avec tous les risques que cela peut présenter en matière de détresse psychologique et d’évolution de la maladie.
Quel que soit le sexe, l’approche d’une personne touchée par un cancer est souvent difficile. Trouver les bons mots n’est pas à la portée de tout un chacun et certains se sentent parfois démunis lorsqu’ils croisent un proche touché par un cancer.
Proposé par l’autrice du livre « Cancer ? je gère ! » et fondatrice du podcast « Naitre princesse et devenir guerrière », Delphine REMY, en partenariat avec le magazine féminin RoseUp, le petit guide pour consoler une personne malade, ne s’applique pas qu’aux femmes. Il peut tout à fait s’appliquer aux hommes confrontés au cancer et qui doivent eux aussi endosser le costume de guerrier. Car on a beau être homme avec tout ce que ça comporte en termes de stéréotypes guerrier, le costume n’est pas plus facile à porter.
Cancer Osons vous propose donc de lire ce document et de le mettre en pratique lorsque vous êtes amené à rencontrer une personne touchée par la maladie, en sachant que le cancer n’est pas plus facile à vivre, que l’on soit homme ou femme.
C’est désormais une habitude : la NordiCancer, organisée au château de Brissac, à peine terminée, les organisateurs de l’association Cancer Osons, réunissent les entreprises qui les soutiennent et les bénévoles afin de dresser le bilan de l’année écoulée et remettre les excédents financiers à plusieurs établissements de santé d’Angers spécialisés ou ayant des services de cancérologie. Sur présentation de projets, proposés par les établissements locaux, l’association a pu remettre 24 000 € de dons pour soutenir leurs activités.
La soirée des partenaires, c’est un grand moment pour l’association Cancer Osons. C’est une occasion unique de remercier les entreprises et associations qui s’engagent dans la lutte contre le cancer, qu’il soit masculin, principal objectif de l’association, mais pas seulement. « Le cancer n’est pas unique et ne touche pas plus un genre qu’un autre. Ce qui profite à l’un profite à l’autre et c’est ensemble que nous devons lutter contre cette terrible maladie qui touche une famille sur 5 dans le monde », précise l’association. « Le cancer, touche les forts comme les faibles, les riches comme les pauvres, avec une nuance : l’accès aux soins est différent d’un pays à l’autre, en fonction de sa couverture santé et de sa catégorie sociale. Mais une chose est certaine : c’est une grande cause internationale, encore tabou et dont seule l’énonciation du mot fait encore peur. Notre action, comme celle des nombreuses associations qui interviennent dans le domaine, est importante ».
A cette soirée partenaires, sont désormais associés tous les bénévoles qui participent à l’organisation des événements populaires proposés par Cancer Osons et des associations partenaires situés aux quatre coins de la France. C’est d’ailleurs ce qu’ont rappelé Yannick SOURISSEAU et Thierry CARIOU, respectivement Président et vice-président de Cancer Osons. « Si le siège de l’association est désormais implanté à la Cité des Soins d’Angers les sollicitations viennent de partout et permettent ainsi d’étendre la couverture de l’entraide et faire passer des messages sur le plan national », ont précisé les organisateurs en présentant une carte des points de collaborations passés ou en cours, entre Perpignan, Bordeaux, Forbach, Paris et la Bretagne où une antenne locale est désormais implantée. Des événements sont organisés sur place et les excédents seront redistribués aux structures de cancérologie locales, à l’exemple de l’Institut de Cancérologie de Lorraine – Alexis Vautrin à Nancy ou encore le Centre de Cancérologie de Cornouaille – Quimper Concarneau.
Financer des projets locaux et concrets
Chaque année l’association organise des concerts, le Prostate Music Tour, et un événement de marche nordique et randonnée, la Nordicancer, auxquels s’ajoutent des dons de particuliers, d’association et d’entreprises qui organisent leurs propres événements. Ce sont les excédents de ces différents événements et collectes qui sont redistribués, après déductions faites des frais engagés pour les organiser. Ces excédents représentent plus de la moitié des frais de fonctionnement de l’association et d’organisation des événements.
Petite nouveauté depuis cette année, les dons sont attribués sur présentation d’un projet proposé par les établissements de santé. Ces projets chiffrés permettent de répartir les sommes en fonction de l’importance du projet et de ses besoins en financement, selon quatre catégories : la recherche locale, les protocoles de soins et le matériel nécessaire, l’innovation technologique en matière de santé et les projets d’accompagnement des patients et des aidants.
Au cours de cette soirée, l’association qui disposait d’un excédent de 24 000 €, a remis trois chèques aux établissements de santé suivants :
La Cité des Soins d’Angers pour un projet de mise en place d’une nouvelle activité, ouverte aux patients qui le souhaitent, portant sur l’aménagement de leur espace de vie. Montant attribué : 5 600 €
Le CHU d’Angers, pour deux projets, l’un portant sur l’aménagement de la salle de Radiothérapie Interne Vectorisée en Médecine Nucléaire, pour un meilleur accompagnement des patients suivis pour un cancer de la prostate. L’autre portant sur l’achat d’équipements de bien-être pour adoucir l’hospitalisation des patients suivis dans le service d’Urologie. Montant attribué : 6 400 €
L’Institut de Cancérologie de l’Ouest pour un projet de développement de l’Activité Physique Adaptée (APA) en zones rurales et qui ne peuvent pas participer aux activités proposées par l’établissement. Montant attribué : 12 000 €
L’évolution de chaque projet sera suivie par les équipes de Cancer Osons. Nous ne manquerons pas de tenir informer le public de leur avancement.
Le Prostate Music Tour se prépare. Cette année nous allons vous proposer trois concert : Au Chabada, comme d'habitude, et à la salle Claude Chabrol en préambule, mais aussi en Bretagne, à la salle de l'Ellipse à Moëlan-sur-Mer (Finistère). Les billetteries sont ouvertes sur la page billetteries. Ignorer