Ils étaient plus de 300 hier soir, dans la salle Claude Chabrol, à applaudir le groupe nantais Tramp expérience, l’un des meilleurs tributes français du groupe britannique Supertramp. Avec le théâtre de l’Avant-Scène mercredi et le Chabada, samedi soir, complet plusieurs jours avant les dates, le nombre de places vendues et les bénéfices versés au profit de la recherche contre les cancers masculins devraient atteindre des sommets.
Ambiance de folie hier soir, dans la salle Claude Chabrol. Presque remplie, la salle angevine a vibré au son du groupe rock progressif britannique formé à Londres en 1969 par Roger Hodgson et Rick Davies. Adoubé par Roger Hodgson en personne, le groupe nantais Tramp expérience a su convaincre un public de connaisseurs et de nostalgiques de ces années d’insouciance. Il suffisait de fermer les yeux pour se retrouver propulsé 40 ans en arrière, en 1979, année où ce groupe légendaire sortait son disque Breakfast in America. Une époque où tout était permis. Ou presque.
De Dreamer à It’s rain again, en passant pas Fool’s Ouverture (8 minutes de musique orchestrale), et The logical song, le groupe tribute a rendu un hommage appuyé au groupe britannique, largement applaudi par des spectateurs enthousiastes, dansant sur leur siège et sur la scène de la salle Claude Chabrol à la fin du spectacle. Un public acquis à la cause des organisateurs, comme de la musique, pas vraiment pressé de quitter la salle, comme l’an dernier au Chabada.
Un très bon début qui augure d’une bonne ambiance pour les deux autres concerts, celui des Heyman’s, tribute des Beatles, vendredi soir au Chabada et surtout de Kind of Queen, tribute de Queen, et The Jack, tribute de AC/DC. Ces deux salles étant complètes depuis plusieurs jours, nul doute que la recette fonctionne, tant pour la cause, le soutien aux hommes touchés par un cancer, objectif du mouvement Movember, que pour les passionnés de musique rock, qu’ils soient soixantenaires pour la plupart, ou plus jeunes, cette musique ayant traversé les époques. C’est d’ailleurs ce qui a séduit au premier chef les organisateurs de ce festival caritatif.
Pour la seconde année consécutive, l’association Cancer Osons, désormais soutenue par des entreprises locales, des clubs sportifs et des associations, qui organisent des opérations internes ou publiques dont les fonds sont reversés à l’association puis ensuite redistribués aux structures de recherche et de lutte contre le cancer, devrait faire un carton.